Dimensionnement d’un ouvrage de rétention
Les structures de rétention sont des ouvrages dont les objectifs premiers sont la régulation par le stockage des volumes s’écoulant vers l’aval.
Un Maître d’Ouvrage peut avoir besoin d’une étude de dimensionnement d’une structure de rétention pour solutionner une problématique d’inondation par ruissellement pluvial. Celle-ci peut également découler, à titre préventif, d’une notice hydraulique ou d’un Dossier Loi sur l’Eau imposé dans le cadre d’un projet de construction ou d’aménagement. L’objectif est alors de compenser l’imperméabilisation des sols générée par ce projet. La structure de rétention peut donc être pensée l’échelle communale dans le cadre d’un dispositif de protection global ou à l’échelle de la parcelle, dans le cadre d’un projet immobilier.
Exemple de l’écrêtement induit par des bassins de rétention modélisé avec HEC-HMS
Exemple d’ouvrage de rétention proposé à l’amont d’un centre-bourg
Selon de la demande du Maître d’Ouvrage ou des impositions règlementaires, un niveau de protection correspondant à une occurrence donnée (10, 30, 100 ans, etc.) sera défini. Il est ensuite nécessaire de caractériser le secteur d’étude (calcul du coefficient de ruissellement, tests de perméabilité du sol, …) et de prendre en compte les données pluviométriques fournies généralement par Météo France. L’ensemble de ces éléments est finalement considéré à travers la méthode de calcul choisie tels que le logiciel de modélisation hydrologique HEC-HMS ou la méthode des pluies, afin de déterminer le volume de rétention requis.
Illustration de la méthode des pluies
En fonction du volume et des spécificités du site, le type d’ouvrage à mettre en place (bassin paysager, noue, bassin enterré, etc.) et ses caractéristiques physiques (longueur, largeur, profondeur, pente de talus, etc.) sont finalement arrêtés. Les plans et les coupes nécessaires pour une juste description de l’ouvrage sont alors établis.
Exemple d’esquisse d’un ouvrage de rétention